Principaux renseignements
- Vooruit soutient le projet de la ministre de l’Asile et de la Migration Anneleen Van Bossuyt (N-VA) de renforcer les règles en matière de regroupement familial.
- L’individu qui cherche à rejoindre sa famille en Belgique doit avoir un revenu requis de 110 pour cent du revenu mensuel minimum garanti, plus 10 pour cent supplémentaires pour chaque membre de la famille en plus.
- Migratiecentrum Myria critique cette exigence comme étant « irréaliste ».
Anneleen Van Bossuyt, ministre de l’Asile et de la Migration (N-VA), a réussi à obtenir le soutien de Vooruit, son partenaire de coalition de gauche, pour son plan visant à durcir les conditions du regroupement familial. Vooruit reconnaît cette politique comme une « politique sociale » et se dit satisfait des clarifications apportées par la ministre au cours des discussions parlementaires. De Standaard rapporte.
Inquiétudes de Vooruit
Si le Vooruit apaise en grande partie ses inquiétudes concernant les mesures plus strictes, certaines questions technico-juridiques demeurent. Ils attendent un avis juridique sur ces questions. Plus précisément, Vooruit soulève deux points de désaccord liés à la politique de regroupement familial de Van Bossuyt. Le premier point concerne le revenu requis pour l’individu résidant déjà en Belgique, à savoir « des moyens de subsistance suffisants, stables et réguliers ».
Van Bossuyt fixe ce seuil à 110 pour cent du revenu mensuel minimum garanti, avec une majoration de 10 pour cent par membre supplémentaire de la famille rejoignant la Belgique. Dans le cas d’un réfugié cherchant à rejoindre son conjoint et ses deux enfants, cela se traduit par un revenu mensuel net requis de 2 745 euros. Migratiecentrum Myria qualifie cette exigence d' »irréaliste ».