Le Brésil et la France lancent un appel pour que les océans soient une priorité dans la lutte contre le changement climatique


Principaux renseignements

  • Le Brésil et la France lancent un défi mondial pour que les pays intègrent les océans dans leurs plans climatiques (CDN) avant la COP30.
  • Le Brésil a déjà inclus des actions liées aux océans dans sa CDN, ciblant la conservation d’écosystèmes marins essentiels.
  • Les solutions basées sur les océans pourraient contribuer jusqu’à 35 pour cent aux réductions d’émissions, mais une action urgente est nécessaire.

Le Brésil et la France lancent un appel mondial. Ils veulent que les pays donnent la priorité aux océans. C’est essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Cette initiative a été présentée à la Conférence des Nations Unies sur les Océans. Elle exhorte toutes les nations. Intégrez des mesures axées sur les océans. Faites-le dans vos plans climatiques nationaux (CDN). Agissez avant la COP30 en novembre. Le sommet aura lieu aux Émirats arabes unis.

Marina Silva est ministre brésilienne de l’Environnement et du Changement climatique. Elle a souligné l’importance du « Défi des CDN Bleues » pour son pays. Elle a insisté sur l’engagement du Brésil. Il veut renforcer l’action climatique liée aux océans. Il veut montrer leur rôle crucial. Ce rôle est vital pour atteindre les objectifs de réduction des émissions.

L’engagement du Brésil pour l’océan

Silva a précisé que la dernière CDN du Brésil est unique. Elle inclut pour la première fois des actions climatiques liées aux océans. Ces actions visent la conservation et la restauration. Elles ciblent des écosystèmes marins vitaux. Par exemple, les mangroves et les récifs coralliens. Quarante pour cent du territoire brésilien est maritime. Le Brésil abrite des écosystèmes marins d’importance mondiale. On y trouve les seuls récifs coralliens de l’Atlantique Sud. Il y a aussi la plus grande ceinture continue de mangroves. Elle longe la côte amazonienne.

Les CDN sont clés. Elles aident les pays à réduire les émissions. Elles limitent le réchauffement à 1,5°C. C’est l’objectif de l’Accord de Paris. Mais des rapports récents sont clairs. Les pays n’atteignent pas ces objectifs. Les experts sont formels. Le prochain cycle d’engagements doit être beaucoup plus ambitieux. C’est vital pour garder l’objectif de réchauffement à portée de main.

Le potentiel urgent des océans

La date limite initiale pour les CDN actualisées était février. Seul un petit nombre de pays l’a respectée. Début juin, 22 pays avaient soumis leurs CDN améliorées. Le Brésil est un des rares pays du G20 à avoir actualisé son plan. Les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et le Canada aussi.

Le « Défi des CDN Bleues » met en lumière le potentiel des océans. Ils peuvent améliorer les plans climatiques. Les experts estiment que les solutions océaniques peuvent réduire les émissions de 35%. C’est ce qu’il faut pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Mais l’action est urgente. Le temps presse pour exploiter tout ce potentiel. Wavel Ramkalawan est président des Seychelles. C’est un des huit pays ayant rejoint l’initiative. Il a souligné un point important. Les secteurs marins industriels et les écosystèmes naturels sont sous-exploités. Pourtant, ils sont des outils puissants contre le changement climatique.
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