Principaux renseignements
- Bumble a annoncé qu’il licenciera environ 30 pour cent de son personnel mondial dans le cadre d’une restructuration.
- La fondatrice Whitney Wolfe Herd reprend ses fonctions de PDG pour relancer la croissance grâce à une « mentalité de start-up ».
- L’entreprise prévoit des économies annuelles pouvant atteindre 40 millions de dollars grâce à la restructuration.
Face à une baisse de la valeur de ses actions depuis son introduction en bourse en 2021, l’application de rencontre Bumble a annoncé un grand plan de restructuration. Le 26 juin, à 14h15, heure belge, l’action était à 6,60 dollars (environ 5,64 euros), enregistrant une hausse de 1,23 pour cent par rapport au dernier cours de clôture. Ce plan implique le licenciement d’environ 30 pour cent des effectifs mondiaux, ce qui concerne environ 240 employés.
L’entreprise souhaite relancer sa croissance en revenant à une « mentalité de start-up » plus agile. La fondatrice Whitney Wolfe Herd, qui est redevenue PDG au début de l’année après avoir quitté ses fonctions en 2024, insiste sur la nécessité d’une action décisive pour construire une entreprise résiliente et prête pour l’avenir.
Détails du plan de restructuration
Dans un e-mail envoyé au personnel, Herd explique que la restructuration consiste à revoir la stratégie et à mettre en place des structures d’équipe conçues pour une exécution plus rapide et une plus grande appropriation des projets. Les licenciements entraîneront des coûts exceptionnels compris entre 13 millions de dollars (environ 11,2 millions d’euros) et 18 millions de dollars (environ 15,4 millions d’euros), principalement pour les indemnités de licenciement, les prestations et les coûts associés, prévus pour le troisième et le quatrième trimestre 2025.
Cependant, Bumble prévoit des économies annuelles pouvant atteindre 40 millions de dollars (environ 34,2 millions d’euros) grâce à cette restructuration. Ces économies seront réinvesties dans des initiatives clés telles que le développement de produits et de technologies. L’entreprise a également révisé à la hausse ses prévisions de revenus pour le deuxième trimestre, ce qui indique des perspectives positives malgré cette décision difficile.