Principaux renseignements
- Les États-Unis ont doublé les droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium.
- Le président Trump a signé un décret portant les droits de douane existants de 25 pour cent à 50 pour cent.
- Le Canada et le Mexique sont particulièrement touchés par cette hausse des droits de douane. Le ministre mexicain de l’économie les qualifie d’insoutenables.
Les États-Unis ont doublé les droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium à compter d’aujourd’hui. Le président Donald Trump a signé un décret tard dans la soirée de mardi, concrétisant ainsi l’annonce qu’il avait faite la semaine dernière d’augmenter les droits de douane existants de 25 pour cent à 50 pour cent.
Cette mesure vise à contrer ce que l’administration américaine considère comme des pratiques commerciales déloyales. Selon eux, certains pays exportent de l’acier et de l’aluminium excédentaires à bas prix. Cela sape la compétitivité des industries américaines. Le décret précise que l’augmentation des droits de douane apportera un soutien plus important à ces secteurs. En outre, elle réduira ou éliminera la menace que les importations de produits en acier et en aluminium font peser sur la sécurité nationale.
Indignation du Canada et du Mexique
Le Canada et le Mexique, principaux fournisseurs d’acier aux États-Unis, subissent fortement la hausse des droits de douane. Le Canada mène actuellement d’intenses négociations pour faire lever ces taxes et d’autres mesures similaires. De son côté, le ministre mexicain de l’Économie, Marcelo Ebrard, juge ces droits de douane insoutenables et injustes. Il souligne que cette injustice est d’autant plus flagrante que le Mexique achète plus d’acier aux États-Unis qu’il ne leur en vend. Vendredi, il a déclaré que le Mexique allait demander une exemption à cette augmentation des droits de douane.
Le Royaume-Uni déconcerté
Cette dernière augmentation des droits de douane, qui s’inscrit dans le cadre des politiques commerciales agressives du président Trump depuis son entrée en fonction en janvier, a ébranlé les chaînes d’approvisionnement mondiales et les marchés boursiers. Notamment, le Royaume-Uni est exempté de cette hausse en raison d’un accord commercial préliminaire déjà en place avec les États-Unis. Par ailleurs, la Commission européenne négocie actuellement avec le gouvernement américain pour empêcher de nouvelles augmentations des droits de douane.
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