La prime du gouvernement flamand, qui a fait couler beaucoup d’encre, pèse plus lourd que prévu sur le budget. Malgré les critiques de l’opposition, Melissa Depraetere (Vooruit), ministre flamande de l’énergie, continue de défendre le frigobon.
Principaux renseignements
- La prime coûtera au gouvernement flamand près de 18 millions d’euros en 2025. C’est plus de quatre fois plus que ce qui était initialement prévu.
- Malgré les critiques de l’opposition, Depraetere reste favorable à la mesure de soutien. « La prime est un succès et c’est une bonne chose, tant pour la réduction de la facture énergétique des citoyens que pour le climat.
- Entre-temps, le gouvernement flamand doit trouver des fonds supplémentaires, car il est apparu au début du mois que le déficit budgétaire de la Flandre était plus important que prévu.
Contexte: Qu’est-ce que la prime ?
- Il s’agit d’un bon de réduction de 250 euros pour un nouveau lave-linge, sèche-linge, réfrigérateur ou congélateur.
- Il s’agit d’une mesure de soutien aux familles bénéficiant d’un tarif social qui a été étendue au début de cette année, à l’initiative du Vooruit. Ainsi, une famille sur trois peut désormais prétendre à cette prime.
- Mais : les règles étaient initialement très larges, ce qui a donné lieu à des abus. Depuis le début du mois de février, les familles peuvent demander au maximum deux appareils différents en cinq ans. En outre, ces bons ne sont valables que 45 jours, au lieu de deux ans.
- Le bon doit être demandé par l’intermédiaire du gestionnaire de réseau Fluvius.
L’opposition est essentielle pour la prime frigo
Dans l’actualité : De Standaard rapporte que la prime frigo coûtera au gouvernement flamand près de 18 millions d’euros en 2025. C’est plus de quatre fois plus que ce qui avait été initialement prévu.
- Il n’est donc pas surprenant que l’opposition continue de tirer à boulets rouges sur la prime de Depraetere. Le week-end dernier, le député indépendant Maurits Vande Reyde a parlé sur les réseaux sociaux de « l’incompréhensible politique de Sinterklaas de Vooruit ». Ce faisant, il s’est également demandé comment son partenaire de coalition, la N-VA, continuait à soutenir de telles décisions politiques.
- Néanmoins, Depraetere continue de soutenir la prime. « La prime est un succès et c’est une bonne chose, tant pour la réduction des factures d’énergie que pour le climat », peut-on lire sur le site de son cabinet.
- Vendredi, le gouvernement flamand a encore dû chercher de l’argent supplémentaire, car le déficit budgétaire pour cette année était plus important que prévu. Grâce à certaines interventions, le déficit atteindra 4,5 milliards d’euros cette année.
- Ben Weyts (N-VA), ministre du budget, s’est élevé dans De Zondag le week-end dernier contre la « frénésie dépensière » de l’actuel gouvernement flamand. « Je n’aurais jamais proposé ce chèque moi-même », a-t-il déclaré à propos du bon de réduction. « Mais parfois, il faut savoir avaler les choses.
- Il a confirmé que la prime avait été introduite par son parti, mais c’était « au moment de la crise énergétique et avec le soutien de l’Europe ». « La mesure a été reprise par le gouvernement actuel. Les socialistes la réclamaient.
Réforme de l’impôt sur les successions
Egalement ceci : Vooruit a par ailleurs suggéré la semaine dernière que la réforme prévue de l’impôt sur les successions devrait être examinée afin de mettre de l’ordre dans le budget.
- « Les négociations sur les droits de succession doivent être menées dans le contexte budgétaire actuel, et non dans celui d’il y a un an », a déclaré Simon Bekaert, député du Vooruit. « Nous pensons qu’une réduction est encore possible, mais nous n’allons pas réduire les logements abordables ou les services de garde d’enfants. L’exercice doit cibler la classe moyenne ordinaire et nous visons donc principalement à augmenter le montant de la tranche d’imposition la plus basse. Cela peut être parfaitement financé par une contribution plus équitable de la part des plus grandes fortunes.
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