Principaux renseignements
- Les agences fédérales examineront une trentaine de contrats d’une valeur totale d’environ 100 millions de dollars afin de déterminer s’ils répondent aux normes de l’administration.
- L’administration des services gouvernementaux (GSA) recommandera de mettre fin aux contrats qui ne répondent pas à ces critères et d’envisager de réaffecter les fonds à d’autres fins.
- Les réductions potentielles de financement auraient un impact disproportionné sur les étudiants de troisième cycle et les doctorants qui dépendent fortement de financements externes pour leurs recherches.
Le gouvernement Trump a intensifié son conflit avec l’université de Harvard. C’est ce que rapporte la BBC. En effet, il prévoit de revoir les subventions fédérales accordées à l’institution. Cette révision pourrait mener à la suppression ou au transfert de certains financements.
Cette décision s’inscrit dans une série d’actions visant à limiter l’influence et le budget de Harvard. Concrètement, environ 30 contrats d’un montant total de 100 millions de dollars vont être examinés. Les agences fédérales devront vérifier si ces contrats respectent les critères du gouvernement. En cas de non-conformité, la GSA (Government Services Administration) recommandera de les annuler. Par ailleurs, elle envisagera de rediriger ces fonds vers d’autres priorités.
Accusations de discrimination et d’antisémitisme
Pour justifier cette démarche, l’administration accuse Harvard de discrimination et d’antisémitisme. Toutefois, ces accusations sont contestées par de nombreux étudiants et professeurs. Selon eux, les sanctions sont infondées et motivées par des raisons politiques. En conséquence, des manifestations ont éclaté sur le campus. Les opposants dénoncent une attaque contre la liberté académique. Bien que les hôpitaux affiliés à Harvard ne soient pas directement visés, certains organismes pourraient intervenir pour protéger les financements essentiels. Ainsi, cette nouvelle offensive aggrave le bras de fer entre la Maison-Blanche et l’université. Ce conflit est devenu à la fois politique, juridique et financier.
« Les coupes nuisent à Harvard et à l’Amérique »
Jusqu’ici, les actions du gouvernement ont déjà eu des effets notables. Des milliards de dollars de subventions ont été gelés. De plus, il a tenté d’interdire à Harvard d’accepter des étudiants étrangers. En réponse, des recours en justice ont été lancés. Un juge a temporairement bloqué les restrictions imposées aux étudiants internationaux. De leur côté, les responsables de Harvard insistent sur l’importance des fonds fédéraux. Selon eux, réduire ces budgets ne nuirait pas seulement à l’université, mais freinerait aussi l’innovation scientifique du pays.
En effet, les projets financés par l’État concernent souvent des domaines jugés prioritaires par les agences fédérales. Enfin, plusieurs experts avertissent que ces coupes affecteraient surtout les étudiants en master et en doctorat. Ces chercheurs dépendent fortement de financements externes. Leur suppression pourrait entraîner des pertes d’emplois et ralentir la recherche.
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