Principaux renseignements
- L’atterrisseur lunaire japonais Resilience s’est écrasé sur la Lune en raison d’une perte de communication quelques instants avant l’atterrissage.
- Il s’agit de la deuxième tentative infructueuse de l’entreprise japonaise ispace de réaliser un atterrissage en douceur sur la lune, après la mission précédente, Hakuto-R Mission 1, qui s’est déroulée en 2021.
- La mission visait à livrer un mini rover et une maison minature symbolique sur la surface lunaire, mais n’a pas été en mesure de rétablir le contact avec le Resilience.
Échec de l’alunissage
Un atterrisseur lunaire japonais nommé Resilience, construit par la société ispace basée à Tokyo, s’est écrasé lors de sa tentative d’atterrissage sur la lune. La mission, qui visait à livrer un mini rover et une maison jouet symbolique sur la surface lunaire, a connu une perte de communication quelques instants avant l’atterrissage. Malgré un premier succès dans l’atteinte de l’orbite lunaire, le contrôle au sol n’a pas réussi à rétablir le contact avec Resilience.
Resilience, lancé en janvier depuis la Floride à bord d’une fusée SpaceX, s’est embarqué pour un long voyage. Il a partagé le trajet avec l’atterrisseur Blue Ghost de Firefly Aerospace, qui s’est posé avec succès sur la Lune plus tôt cette année, devenant ainsi la première entité privée à réussir pleinement un alunissage.
Deuxième tentative ratée d’ispace
Cet échec marque la deuxième tentative infructueuse d’ispace de réaliser un atterrissage en douceur sur la Lune. Leur précédente mission, Hakuto-R Mission 1, s’est également soldée par un atterrissage en catastrophe en 2021 en raison d’une erreur de calcul de l’altitude lors de la descente finale.
Objectifs de la mission
La mission Resilience était axée sur Mare Frigoris, une zone plate de la surface lunaire qui a été choisie parce qu’il n’y a pas ou peu de roches. L’atterrisseur devait transmettre des images peu après l’atterrissage et déployer son rover, Tenacious, au cours du week-end. Ce rover, équipé d’une caméra haute définition, aurait exploré la zone et collecté des échantillons lunaires pour la NASA.
Resilience a également transporté Moonhouse, une maison rouge miniature créée par l’artiste suédois Mikael Genberg, conçue comme un « premier bâtiment » symbolique sur la lune, reflétant la vision de Takeshi Hakamada, PDG d’ispace, d’une habitation humaine sur la lune d’ici les années 2040.
Incertitudes pour l’avenir
Ce deuxième échec consécutif jette un doute sur la vision ambitieuse de Hakamada. Bien que la société se soit engagée à poursuivre ses efforts lunaires, l’ingénieur en chef Jeremy Fix a reconnu que des échecs répétés ne sont pas viables compte tenu des ressources financières limitées. Le coût de cette mission était inférieur à celui de la précédente, qui dépassait les 100 millions de dollars (87 millions d’euros), mais le chiffre exact n’a pas été divulgué.
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