Le gouvernement n’a pas encore trouvé d’accord sur les investissements dans la défense

Le gouvernement fédéral n’a pas encore trouvé d’accord sur un plan d’investissement dans la défense. Le cabinet nucléaire s’est réuni à ce sujet le week-end dernier, avant le sommet de l’OTAN qui se tiendra plus tard dans la semaine, mais aucun accord n’a été trouvé. Selon le ministre de la défense, Theo Francken (N-VA), de « bons progrès » ont toutefois été réalisés.


Principaux renseignements

  • Le week-end dernier, le cabinet central du gouvernement fédéral s’est réuni pour discuter de certains points sensibles.
  • Il s’agissait notamment d’un plan d’investissement dans la défense. En effet, la Belgique porte son budget de défense à 2 pour cent du produit intérieur brut (PIB). La destination de cet argent n’est toutefois pas encore claire.
  • Pour l’instant, aucun accord n’a été trouvé. La Belgique doit donc se rendre au sommet de l’OTAN sans plan d’investissement, mais en promettant de respecter la norme actuelle de 2 pour cent.

Lors du prochain sommet de l’OTAN, qui se tiendra les 24 et 25 juin à La Haye, la norme de l’OTAN sera portée à 5 pour cent. Mais notre pays s’efforce d’abord de respecter la norme précédente de 2 pour cent. Des fonds ont été débloqués à cet effet, mais leur utilisation n’est pas encore claire.

F-35

Le cabinet nucléaire s’est donc réuni le week-end dernier dans l’espoir de se rendre à La Haye avec un plan d’investissement concret. Mais il n’y est pas parvenu pour l’instant.

Le ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA), a travaillé ces dernières semaines sur un tel plan d’investissement. Il pense notamment à de nouveaux F-35, mais c’est justement l’une des pierres d’achoppement, selon VRT NWS.

Directives au sommet de l’OTAN

En outre, c’est précisément l’imminence du sommet de l’OTAN qui est à l’origine de l’incertitude. En effet, notre pays ne peut pas décider de manière totalement autonome de ses investissements. C’est l’OTAN qui impose des accents et des priorités à tous les États membres. Il est donc possible que ces directives changent dans les jours à venir, d’où l’hésitation à conclure des accords concrets dès maintenant.

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