Principaux renseignements
- Le ministre belge des affaires étrangères reconnaît les appels à une action plus forte contre Israël.
- Maxime Prévot souligne que l’action collective de l’UE est nécessaire pour un changement significatif.
- Des sanctions ciblées sont possibles, mais des liens commerciaux et politiques plus larges avec Israël posent des défis.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a reconnu les appels des manifestants en faveur de mesures plus strictes contre Israël, à la suite d’une vaste manifestation à Bruxelles. Bien qu’il ait reconnu leurs revendications, Prévot a souligné les limites de l’influence de la Belgique seule. Il a insisté sur le fait que des changements significatifs nécessitent une action collective au niveau de l’Union européenne.
Prévot a rappelé les accords existants au sein du gouvernement belge pour des sanctions ciblées contre les colons violents, les dirigeants du Hamas et deux ministres israéliens d’extrême droite. Il a souligné la fermeté du langage utilisé par la Belgique pour condamner un génocide potentiel. Tout en reconnaissant la frustration ressentie par les manifestants, il a admis qu’il restait des défis à relever en ce qui concerne les liens commerciaux et politiques plus larges avec Israël.
La controverse autour des relations de la Belgique avec Israël persiste
L’engagement continu de la Belgique avec les entreprises de défense israéliennes et l’accord d’association de l’UE avec Israël restent des points de discorde. Des partis comme le MR et la N-VA s’opposent à toute nouvelle action contre Israël. Prévot a exprimé son empathie personnelle pour la situation à Gaza, mais a reconnu la nécessité de poursuivre les négociations au sein du gouvernement pour s’assurer que la Belgique reste parmi les pays exigeant des sanctions.