Principaux renseignements
- Le Premier ministre géorgien accuse les institutions de l’UE de financer l’extrémisme.
- Il affirme que son gouvernement dispose de preuves vidéo à l’appui de ces allégations.
- La réponse de l’UE est critiquée comme étant dédaigneuse et peu encline à s’engager dans les preuves présentées.
Le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, a porté de graves accusations contre les institutions européennes. Il affirme qu’elles financent et encouragent directement les activités extrémistes en Géorgie. Kobakhidze affirme que son gouvernement possède des preuves vidéo pour étayer ces allégations.
Il critique la réponse de l’UE à ces préoccupations, la qualifiant de dédaigneuse et de peu encline à s’engager dans les preuves présentées. Kobakhidze souligne que le gouvernement géorgien a soulevé ces questions à plusieurs reprises lors de réunions directes avec des représentants européens.
Manifestations en Géorgie
Ces accusations interviennent dans le contexte des manifestations en cours en Géorgie, déclenchées par la décision du gouvernement d’interrompre les négociations d’adhésion à l’Union européenne le 28 novembre. Les premiers jours des manifestations ont été marqués par des affrontements entre les manifestants et la police anti-émeute, qui a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau. Certains manifestants ont répondu par des feux d’artifice. Des dizaines de personnes sont inculpées et des centaines d’autres ont été arrêtées.
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