Les Engagés critique les projets de réforme des soins de santé de Frank Vandenbroucke


Principaux renseignements

  • Frank Vandenbroucke (Vooruit) veut réformer le système de soins de santé de notre pays afin qu’il reste abordable.
  • Le président des Engagés, Yvan Verougstraete, demande à Vandenbroucke de reconsidérer et de revoir ses propositions.
  • Il craint des conséquences négatives pour les hôpitaux.

Les propositions de réforme du système de santé présentées par le ministre Frank Vandenbroucke se heurtent à l’opposition des Engagés au sein du gouvernement. Le président du parti, Yvan Verougstraete, estime que Vandenbroucke devrait reconsidérer ses plans et reprendre les négociations. M. Verougstraete s’inquiète de l’impact de la proposition de M. Vandenbroucke de limiter les suppléments d’honoraires pour les médecins hospitaliers, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les hôpitaux déjà en difficulté.

Surcharge maximale

Le plan établirait un supplément maximal fixe de 125 pour cent pour les procédures à l’hôpital et de 25 pour cent en dehors des hôpitaux, plafonnant ainsi les honoraires supplémentaires que les médecins peuvent facturer. Alors que Vandenbroucke a également l’intention de réduire les primes et les avantages pour les médecins pratiquant de manière non conventionnelle, les médecins font valoir que ces suppléments contribuent non seulement à leurs revenus, mais aussi à l’infrastructure, au personnel et aux investissements cruciaux des hôpitaux.

La décision comporte une dimension régionale distincte, les médecins hospitaliers flamands demandant actuellement des suppléments nettement inférieurs à ceux de leurs homologues bruxellois et wallons. M. Verougstraete prévient que la limitation de ces suppléments pourrait plonger des hôpitaux déjà en proie à des difficultés financières dans une situation encore plus difficile, soulignant la nécessité de protéger les hôpitaux francophones contre des conséquences préjudiciables.

Dialogue ouvert

Les Engagés demandent à Vandenbroucke de donner la priorité à un dialogue ouvert avec le secteur médical et de réviser ses propositions en conséquence. La grève imminente des médecins le 7 juillet souligne la gravité de la situation pour Verougstraete, qui reconnaît qu’une grève dans ce secteur après plus de deux décennies souligne la gravité de la question.

M. Verougstraete souligne l’importance de s’attaquer aux abus potentiels au sein du système, mais préconise une approche intelligente et mesurée afin d’éviter d’aliéner les principales parties prenantes.

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