L’UE dévoile un plan de diversification des chaînes d’approvisionnement en métaux essentiels


Principaux renseignements

  • La Commission européenne finance 13 nouveaux projets de matières premières en dehors de l’UE.
  • Les restrictions imposées par la Chine sur les exportations d’aimants en terres rares suscitent des inquiétudes quant aux perturbations de la production.
  • L’UE vise à diversifier ses chaînes d’approvisionnement et à réduire sa dépendance à l’égard de la Chine pour les métaux et minéraux essentiels.

La Commission européenne a présenté mercredi un plan pour sécuriser ses ressources en métaux et minéraux essentiels. Pour cela, elle va financer 13 nouveaux projets miniers situés en dehors de l’Union européenne.

Cette initiative répond à la décision récente de la Chine de limiter ses exportations d’aimants en terres rares. En réaction, les diplomates européens, les constructeurs automobiles et les chefs d’entreprise ont exprimé leur inquiétude. Ils redoutent des perturbations dans leurs chaînes de production. En effet, la Chine domine largement le traitement de ces aimants. Or, ces composants sont indispensables dans les voitures, les avions et les appareils électroménagers.

De plus, la Chine fournit une grande partie des matériaux utilisés dans les technologies vertes. Cela concerne notamment les terres rares, les batteries et les panneaux solaires. C’est pourquoi l’Union européenne cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement. Elle veut réduire sa dépendance à l’égard de Pékin.ar l’UE, qui viennent s’ajouter aux 47 projets précédemment annoncés au sein de l’Union.

De nouveaux projets pour les véhicules électriques et l’énergie verte

Les nouveaux projets se concentrent sur des matériaux essentiels aux batteries de voitures électriques et au stockage d’énergie. Cela inclut le lithium, le cobalt, le manganèse et le graphite. Deux projets spécifiques concernent les terres rares au Malawi et en Afrique du Sud. Leur objectif : produire des aimants pour les éoliennes.

Ces projets se déploient dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, le Canada, le Groenland, le Kazakhstan, la Norvège, la Serbie, l’Ukraine, la Zambie, le Brésil et la Nouvelle-Calédonie. Le projet au Groenland, axé sur le graphite, attire particulièrement l’attention. Il a même provoqué des tensions géopolitiques entre Bruxelles et Washington, car les États-Unis s’intéressent fortement à cette région.

Enfin, l’Union européenne estime que ces projets nécessiteront 5,5 milliards d’euros pour démarrer. La Commission, les États membres et les investisseurs privés coordonneront les financements et la recherche de clients. Avec cette annonce, l’UE porte à 60 le nombre total de projets stratégiques soutenus dans le domaine des matières premières.

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