Principaux renseignements
- L’UE a décidé de prolonger les sanctions sectorielles contre la Russie jusqu’en janvier 2026.
- La décision intervient avant la date limite du 31 juillet, évitant ainsi un conflit potentiel avec la Hongrie.
- La Slovaquie et la Hongrie s’opposent au 18e paquet de sanctions de l’UE visant la Russie.
Les États membres de l’UE ont décidé de prolonger de six mois les sanctions sectorielles à l’encontre de la Russie, repoussant ainsi l’échéance à janvier 2026. Cette décision intervient un mois avant la date limite du 31 juillet, évitant ainsi un conflit potentiel avec la Hongrie, qui a menacé à plusieurs reprises de ne pas donner son accord.
Le régime de sanctions de l’Union européenne
Le régime de sanctions de l’UE doit être renouvelé tous les six mois. Il en existe deux types principaux : les sanctions sectorielles, qui restreignent les exportations de biens spécifiques vers la Russie, et les mesures ciblées à l’encontre de personnes et d’entités, qui impliquent des interdictions d’entrée et des gels d’avoirs. Les sanctions sectorielles sont réexaminées en janvier et en juillet, tandis que la liste des personnes et des entreprises sanctionnées est mise à jour en mars et en septembre.
À l’heure actuelle, il n’y a pas de consensus sur le 18e train de sanctions de l’UE à l’encontre de la Russie. La Slovaquie et la Hongrie s’opposent à la proposition, principalement en raison de leur désir de continuer à importer du gaz et du pétrole russes. La Commission européenne a récemment présenté un plan pour que l’UE élimine complètement sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes d’ici la fin de 2027.