La ministre flamande du climat, Melissa Depraetere (Vooruit), a fait une déclaration étonnante. Elle veut réduire la vitesse sur les autoroutes à 100 kilomètres par heure. Ce serait meilleur pour le climat et plus sûr. « Il y a donc beaucoup d’arguments pour ouvrir la discussion », a déclaré Depraetere à propos de cette idée.
Principaux renseignements
- La ministre flamande du Climat, Melissa Depraetere (Vooruit), lance l’idée d’abaisser la limite de vitesse sur les autoroutes à 100 kilomètres par heure.
- Cette mesure devrait permettre d’atteindre les objectifs climatiques. Elle présente également des avantages économiques, ainsi qu’en termes de sécurité routière.
- La mobilité au sein du gouvernement flamand relève toutefois de la compétence d’Annick De Ridder (N-VA), et il y a donc peu de chances que la réduction de la limite de vitesse maximale intervienne prochainement.
La ministre flamande du climat, Melissa Depraetere (Vooruit), travaille actuellement d’arrache-pied sur le nouveau plan flamand pour l’énergie et le climat (VEKP). Au cours de la période écoulée, il est déjà apparu clairement que la Flandre n’était pas sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques. Entre 2005 et 2030, les émissions de CO2 devaient être réduites de 40 pour cent, mais pour l’instant, la région semble se diriger vers une réduction de seulement 33,5 pour cent.
Depraetere présente donc des propositions alternatives. Dans un podcast HLN, le ministre suggère l’idée d’abaisser la limite de vitesse sur nos autoroutes à 100 kilomètres par heure. Les Pays-Bas ont introduit cette limite de vitesse en 2019 entre 6 et 19 heures. À l’époque, cette mesure était censée contribuer à la réduction de l’azote, mais elle s’est également avérée utile pour lutter contre les embouteillages et pour la sécurité routière.
Pouvoirs de De Ridder
Melissa Depraetere voit donc de nombreuses raisons d’ouvrir la discussion sur une réduction de la vitesse au sein du gouvernement flamand. La ministre de la Mobilité, Annick De Ridder (N-VA), en a toutefois le pouvoir.
« En tant que ministre du climat, mon rôle est de veiller à ce que chaque collègue présente un certain nombre de propositions. Il s’agit d’une des options, et il y en a donc plusieurs », a conclu Depraetere.
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