De plus en plus de Flamands à la recherche d’un logement abandonnent le prêt hypothécaire traditionnel et optent pour un prêt sur mesure. C’est ce qui ressort d’une analyse de Peasy, une plateforme indépendante qui compare et analyse les prêts immobiliers, entre autres.

Principaux renseignements

• Les prêteurs s’écartent de la formule traditionnelle avec des remboursements mensuels pour un prêt immobilier sur trois. C’est ce qui ressort d’une analyse portant sur 2.139 prêts au logement.
• Parmi eux, les prêts accordéon et les prêts crescendo / prêts croissance sont souvent choisis.
• « Ces formules de crédit sont celles qui permettent le mieux de maîtriser les dépenses mensuelles », explique Peasy.

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• Pour cette analyse, Peasy a passé au crible 2.139 prêts hypothécaires que la plateforme a sollicités au nom de ses clients cette année. Ces chiffres montrent qu’un prêt immobilier sur trois cette année s’écarte de la formule traditionnelle des remboursements mensuels, contre un sur cinq en 2020.
• « Les clients ont de plus en plus besoin d’un prêt sur mesure, et en particulier de prêts dont les remboursements mensuels augmentent avec les revenus ou de prêts qui durent plus longtemps », souligne le rapport. « Un peu moins de deux prêts sur trois (65 pour cent) ont une durée de 25 ans ou plus. En 2020, c’était le cas de 55 pour cent des prêts accordés. »

Les prêts croissance et accordéon permettent de contenir les dépenses mensuelles

Détails : Un examen plus approfondi des chiffres montre que les prêts accordéon (40 pour cent) et les prêts crescendo/croissance (28 pour cent) sont les plus populaires. « Ces formules de crédit sont celles qui aident le plus à maîtriser les dépenses mensuelles », explique Peasy. La plateforme fournit quelques conseils supplémentaires sur ces options de prêt flexibles.

• Prêt accordéon : Avec ce type de prêt, le taux d’intérêt fluctue, mais la charge mensuelle n’augmente pas immédiatement. Au contraire, la durée du prêt est prolongée.
• Prêt croissance (prêt crescendo) : Avec cette formule, la charge mensuelle commence à un niveau bas, ce qui est idéal pour les jeunes célibataires qui ne sont pas encore au sommet de leur revenu. Au fur et à mesure que leur salaire augmente, le remboursement croît avec lui. De plus en plus de banques proposent cette formule, ce qui prouve que le besoin est réel.
• Des échéances plus longues : De plus en plus de banques permettent un remboursement sur une période plus longue, jusqu’à 30 ans, voire 40 ans dans des cas exceptionnels.