Les ministres flamands reçoivent toujours une indemnité mensuelle de plus de 1 100 euros – en plus de leur salaire mensuel – pour le logement et les frais de ménage. Le PVDA a dénoncé aujourd’hui cette indemnité de logement et a reçu le soutien du Vooruit, le parti au pouvoir. Ce faisant, le président Conner Rousseau s’oppose au ministre-président flamand Matthias Diependaele (N-VA).
Principaux renseignements
- La PVDA conteste l’allocation de logement que les ministres flamands reçoivent mensuellement. Il s’agit d’un montant supplémentaire de 1.115,52 euros.
- Vooruit soutient la suppression et cd&v souhaite également revoir le système.
- Le ministre-président flamand Matthias Diependaele (N-VA) a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’économies immédiates sur les indemnités des ministres.
Les ministres flamands touchent chaque mois plus de 20.000 euros bruts. À cela s’ajoute une indemnité de logement de 1.115,52 euros. Cette somme se divise en deux parties : 247,89 euros pour le logement, et 867,63 euros pour les frais de ménage. Ces indemnités existent depuis 1998. Tous les ministres flamands les reçoivent encore aujourd’hui.
La gauche radicale (PVDA) veut y mettre fin. Son chef de file, Jos D’Haese, critique vivement ces avantages : « Les ministres gagnent déjà des salaires énormes. Pourquoi les contribuables devraient-ils aussi payer pour leur ménage ? ». Selon lui, cette pratique montre que le gouvernement ne prend pas au sérieux la crise du logement. Le parti réclame une réduction de moitié des salaires ministériels et la suppression de tous les avantages.
La N-VA contre Vooruit
Le ministre-président Matthias Diependaele (N-VA) n’est pas convaincu. Il rappelle qu’une réduction de 8 % a déjà été appliquée pendant la dernière législature. « Pour l’instant, aucune nouvelle économie n’est prévue », affirme-t-il dans Het Nieuwsblad.
Mais Conner Rousseau (Vooruit), son partenaire de coalition, ne partage pas cet avis. Il veut supprimer l’indemnité de logement au plus vite. « On a déjà tenté de la supprimer lors des précédentes négociations. On recommence. Ce système date d’un autre siècle », a-t-il déclaré à Belga.
Le CD&V, autre parti de la majorité, se dit également ouvert à un changement. Selon le parti, le système pourrait être « réévalué ».
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