Principaux renseignements
- Toyota privatise sa filiale, Toyota Industries, pour un montant de 22,7 milliards d’euros.
- L’acquisition permet à la famille fondatrice de mieux contrôler le fournisseur de composants essentiels tels que les moteurs, les chariots élévateurs et les batteries.
- Cette opération consolide la position de Toyota en tant que principal actionnaire de Toyota Industries, dont il détient près d’un quart des actions
Toyota, le célèbre géant japonais de l’automobile, souhaite rationaliser la structure de son entreprise en privatisant sa filiale Toyota Industries. Le fournisseur de composants essentiels tels que les moteurs, les chariots élévateurs et les batteries reviendra ainsi sous le contrôle de la famille fondatrice. Une société immobilière non cotée en bourse, présidée par Akio Toyoda, président du conseil d’administration de Toyota et petit-fils du fondateur, est à la tête de cet effort. Le prix d’acquisition proposé s’élève à la somme astronomique de 3,7 billions de yens (environ 22,7 milliards d’euros).
Cette opération consolide la position de Toyota en tant que principal actionnaire de Toyota Industries, dont il détient près d’un quart des actions. Bien qu’attendue, l’offre finale est légèrement inférieure aux spéculations initiales des médias, qui évaluaient la transaction à environ 36,86 milliards d’euros.
Cette opération reflète une tendance plus générale au Japon, où les entreprises sont soumises à une surveillance accrue de la part des organismes de réglementation et des investisseurs en ce qui concerne leur réseau complexe de participations croisées avec des filiales et des partenaires commerciaux. Cette pression a entraîné une augmentation du nombre de rachats et d’acquisitions par les cadres, les entreprises recherchant une plus grande transparence et un meilleur contrôle.
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