Seul un Belge sur quatre s’attend à ce que son niveau de vie s’améliore au cours des 30 prochaines années

De nombreux Belges s’attendent à ce que leur niveau de vie reste le même ou se détériore au cours des 30 prochaines années. Seul un compatriote sur quatre s’attend à une amélioration. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par le conseiller indépendant Immotheker Finotheker, en collaboration avec le bureau d’études iVOX.


Principaux renseignements

  • Près de la moitié des Belges (44 pour cent) s’attendent à ce que leur niveau de vie s’améliore d’ici 2055.
  • Les Belges s’inquiètent également de ce que l’avenir réserve à leurs (petits-)enfants.) 85 pour cent d’entre eux craignent qu’il soit difficile pour leur progéniture d’acheter une maison sans l’aide de leurs parents ou de leur famille, ou sans un héritage.
  • L’étude montre également que près de sept Belges sur dix sont convaincus que le gouvernement leur accordera une pension décente.

Dans l’actualité : 44 pour cent des Belges s’attendent à ce que leur situation financière se détériore d’ici 2055, selon une enquête d’Immotheker Finotheker réalisée auprès de 1.500 Belges. 32 pour cent tablent sur un statu quo.

  • Seul un Belge sur quatre s’attend à ce que son niveau de vie s’améliore au cours des 30 prochaines années.
  • Les jeunes, en particulier, sont optimistes quant à leur avenir financier. Ainsi, 49 pour cent des participants de moins de 35 ans pensent que leur niveau de vie augmentera au cours des 30 prochaines années.
    • Il est également frappant de constater que les hommes sont plus positifs que les femmes, et que les personnes sans enfants sont plus optimistes que les familles avec enfants.
  • En outre, l’enquête montre que 49 pour cent des Belges participants s’inquiètent de leur situation financière si les revenus de leur partenaire venaient à disparaître.
    • « C’est un signal d’alarme », déclare John Romain, directeur et fondateur d’Immotheker Finotheker. « Nous vivons dans des familles où il faut souvent deux revenus pour joindre les deux bouts. La perte d’un seul revenu peut tout remettre en cause ».

Les Belges craignent qu’il devienne pratiquement impossible d’acheter une maison à l’avenir

Et aussi ceci : L’enquête montre également que de nombreux Belges (85 pour cent) craignent qu’il soit difficile pour leurs (petits-)enfants d’acheter une maison sans l’aide de leurs parents ou de leur famille, ou sans un héritage.

  • « Nous tirions déjà la sonnette d’alarme en 2021 », rappelle Romain. « Notre enquête montrait alors que l’achat d’un logement était un rêve inaccessible pour deux tiers des jeunes de 21 à 35 ans. Par ailleurs, la grande majorité d’entre eux pensent qu’il est de plus en plus difficile d’acquérir un premier logement. »
  • Les Belges voient des solutions, telles que les petites maisons, les maisons kangourou, la colocation et la location-vente.
    • 74 pour cent des personnes interrogées pensent qu’au moins l’une de ces formes de logement alternatives va percer. La colocation, en particulier, a de l’avenir.
    • 70 pour cent des personnes interrogées pensent que la cohabitation intergénérationnelle sous un même toit deviendra l’une des rares solutions abordables.
    • « En fin de compte, tout le monde veut un toit au-dessus de sa tête. La cohabitation de plusieurs générations sous un même toit est encore la norme dans de nombreux pays, et il semble qu’elle va redevenir populaire dans nos régions également. Cette évolution n’est pas forcément négative, bien au contraire », affirme Romain.

Pas de confiance dans une retraite légale digne

Noté : Enfin, le sondage d’Immotheker Finnotheker montre que de nombreux Belges sont inquiets pour leur pension.

  • 67 pour cent d’entre eux ne croient pas que le gouvernement leur accordera une pension décente.
  • « De plus en plus de gens se rendent compte qu’ils doivent prendre l’initiative eux-mêmes », affirme Romain. « Mais tout le monde n’a pas les connaissances nécessaires pour le faire. Par exemple, l’enquête du consultant montre que 64 pour cent des Belges ne savent pas combien d’argent ils devraient mettre de côté pour une vieillesse sans soucis.
    • Cette incertitude divise les opinions sur la question de savoir qui est responsable d’une retraite solide. Si 51 pour cent des Belges comptent principalement sur eux-mêmes, ce pourcentage est plus élevé chez les francophones (60 pour cent) que chez les néerlandophones (43 pour cent), qui s’en remettent principalement au gouvernement.
    • Un peu plus de la moitié (54 pour cent) des Belges se tourneraient d’abord vers leur banque pour obtenir des conseils financiers à long terme. Seuls 11 pour cent optent pour un conseiller, 9 pour cent pour l’IA et à peine 7 pour cent pour un courtier indépendant. Près d’un Belge sur cinq (18 pour cent) ne consulterait même personne.
    • « Nous avons un problème de conseil », note Romain. « Pour que les consommateurs trouvent efficacement leur chemin vers un conseiller financier indépendant, ils doivent d’abord comprendre eux-mêmes la valeur du conseil financier indépendant et savoir ce qu’ils y gagnent. Le conseil financier indépendant n’est pas une question de gains rapides, mais de liberté de choix, de connaissance, de conscience et de tranquillité d’esprit. Il aide les gens à façonner consciemment leur avenir financier, à peser leurs choix et à envisager l’avenir avec plus de confiance ».

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